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La Rue dans la littérature | retour à la page d'accueil |
Rue sonore et froide Tu brûles mon cœur ; Mille ombres y rôdent Dès que l'heure sombre Ancêtres mes maîtres, C'est donc vérité : Je foule où passèrent Vos éternités. Là gémit Racine, Là sua Balzac, Ici tout est ruine Et tout est sacré. Je voudrais fleurir Ici chaque pierre ; Je devrais baiser Chacun des pavés. |
La Rochefoucauld Eut là sa demeure, Là la Lecouvreur A tordu son cœur. Et, mienne maison Qui connut Louis XIII, Hors de toi, prison, Je suis en exil. Sans le faire exprès J'y fais mon salut Sous tes angélus, Saint-Germain des Prés, Quand ton carillon A la Mazarine Porte les matines De dom Mabillon. |
Si je meurs en juste, Fantômes amis, Qu'on cache mon buste A l'orée ici : Carré Saint-Germain, Sous la basilique Où sont vos reliques, Vieux bénédictins : Tapi sous les feuilles Et la feue chapelle Où le soir m'appelle Pierre de Montreuil |
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